L’Orchidée, Danse et Musique Vivantes - Quelques textes
“Penser-agir (avec) le flux...
1 janvier 2024
Projet 2024 :
L’Orchidée, danse et musique vivantes
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‘‘ Danses pour ceux qui sont là...’’
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“Penser-agir (avec) le flux...
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Cinq danses entre les lignes d’un Dire en éclats... ’’
1 - « Savoir Voir le R ê v e - E a u . »
Figure “de nô’’ de James Lovelock,
scientifique et ingénieur géo-physiologiste anglais (1919 - 2022). »
4 - « Au coeur d’un tissu de vivantes variations. »
5 - « Tôru.
- transposition d’un nô japonais d’automne. »
“ Penser-agir (avec) le flux...
- Cinq danses entre les lignes d’ un Dire en éclats... ’’
Ce titre que nous avons choisi pour chapeauter le déploiement de notre projet 2024 nous a été inspiré par la lecture du très beau livre du paysagiste Frédéric Rossano - 2021: La part de l’eau. Vivre avec les crues en temps de changement climatique. Mais la question de ce que peut bien vouloir dire vivre avec le flux nous accompagne depuis longtemps. C’est une question qui est, de fait, centrale pour toute personne qui se trouve devoir assumer une pratique vivante en situation...
Nous allons placer sous l’influx de ce titre cinq spectacles différents, qui ont tous, peu ou prou, à voir avec ce « thème ».
« Savoir Voir le Rêve-eau. », « La Part du Fleuve. », « Reconnaître GAÏA - Figure «de nô» de James Lovelock. », « De L’immuable dans un monde clos à l’illusion de pouvoir vivre dans un univers infini.»., «Tôru - Transposition d’un nô japonais d’automne. ».
Le premier de ces cinq spectacles s’intitule donc :
« Savoir Voir le R ê v e - E a u . »
Quand, en Australie, un peintre Aborigène réalise une peinture qu’il intitule : ‘‘Water Dreaming in Napperby’’ / ‘‘Rêve Eau à Napperby’’ ou encore ‘‘Rêvance de l’Eau à Napperby’’, il nous raconte quelque chose de primordial!... Quelque chose que nous avons peut-être eu tendance à oublier : L’une des conditions premières à la préservation de nos existences sur Terra est la prise en considération de notre dépendance au Rêve-Eau. C’est au Rêve-Eau que nous devons notre présence possible, aujourd’hui, sur la Terre. C’est au Rêve-Eau que nous devons la perpétuation et le maintien de cette planète vivante. Sans le Rêve-Eau, nous ne serions tout simplement pas là!...
‘‘I hear the Water Dreaming’’/ ‘‘J’entends l’eau rêver’’, ‘‘J’entends le Rêve-Eau’’, c’est le titre que le grand compositeur contemporain japonais Takemitsu Toru a donné à l’une de ces compositions musicales, inspirée justement par la toile de ce peintre Aborigène, Clifford Possum Tjapaljtarri.
Le Rêve-Eau n’a pas fini de circuler, et de fertiliser les sols qui y sont propices!... Nous tenterons de participer à notre mesure à cette mise en circulation du Rêve-Eau... dans nos consciences.
Ce spectacle sera présenté le dimanche 4 février.
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Le second spectacle s’intitule :
« La Part du Fleuve . »
Il y a quatre sortes de livres : 1- il y a ceux qu’on ne lit pas, 2- il y a ceux qu’on essaie de lire..., 3- il y a ceux qu’on lit, 4-... et il y a ceux qui vous mettent au travail, ceux qui, le livre refermé, il nous faut le réouvrir pour en faire quelque chose!... c’est ce qui nous arrive avec le très beau livre de Frédéric L. M. Rossano “ La part de l’eau - Vivre avec les crues en temps de changement climatique.’’.
De ce qui se raconte dans ce livre, nous allons tenter d’en porter quelques aspects à la situation... scénique.
Ce spectacle sera présenté le dimanche 24 mars.
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Le troisième spectacle, s’intitule :
« Reconnaître GAÏA - Figure “de nô’’ de James Lovelock, scientifique et ingénieur géo-physiologiste anglais (1919 - 2022)».
Il s’intéresse à donner la parole à cet éminent scientifique à qui l’on doit le concept de GAÏA, l’autorégulation bio-physico-chimique et climatique du système Terre, l’un des grands précurseurs - dès le milieu des années 1960 - de ce qui allait devenir les sciences du système Terre. Une parole inspirée et inspirante qui s’attache à distiller une compréhension claire et étayée de comment s’opère cet équilibre autorégulé qui nous est favorable depuis ...que la vie est apparue à la surface de la Terre ... 
Ce spectacle sera présenté le dimanche 26 mai.
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Le quatrième spectacle s’intitule :
« Au coeur d’un tissu de vivantes variations. »
Ce spectacle tire son inspiration d'un très beau texte de Aurélien Gabriel Cohen intitulé
« Des lois agronomiques à l’enquête agroécologique. ». Il y explicite comment, bien que le propre du vivant soit d’être intrinsèquement variable, l’agriculture industrielle intensive s’est fourvoyée dans un modèle qui nie cette réalité fondamentale et détruit les bases mêmes de la vie. Une critique pertinente de ce modèle ouvre toutefois à des alternatives...
Ce spectacle sera présenté le dimanche 20 octobre.
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Enfin, avec le cinquième spectacle, nous présenterons une nouvelle fois la transposition de Tôru, un nô japonais d’automne, à partir de l’un des rares exemplaires de sa traduction en français.
Tôru est parait-il un nô dit « de danse »; quoi qu’il en soit, il y est
question d’un aristocrate, ancien Ministre, qui, féru de paysages
maritimes, en avait «convoqué» un dans la Capitale, faisant composer un jardin comportant une plan d’eau... salée, alimenté par le transport de l’eau nécessaire depuis les rivages océaniques... Le jardin tombé, au fil du temps, en désuétude, y arrive un beau jour un voyageur, qui va y faire une bien étrange rencontre...
Ce spectacle sera présenté le 8 décembre 2024. ( Date sous réserve)
“ Penser-agir (avec) le flux...
- Cinq danses entre les lignes d’ un Dire en éclats... ’’
Ce projet se déploiera donc en
cinq spectacles différents,
présentés de façon échelonnée
au fil de l’année 2024.
Il mobilisera la participation de sept artistes différents, trois artistes par spectacle, soit, suivant les spectacles :
les comédiennes : Dominique Bru ou Malika Gessinn ou Yasmina Benjelloun,
les musicien(ne)s : Thierry Di Filippo (oud et handpan), Elise Esther (harpe celtique), Masako Ishimura (flûtes)
et le danseur Roland Paulin.
Les cinq spectacles seront présentés dans le cadre de
‘‘Danses pour ceux qui sont là...’’,
programme annuel de spectacles gratuits, qu’assumera et portera L’Orchidée, danse et musique vivantes pour la vingt-cinquième année consécutive, en cette année 2024,
à l’adresse du tout-venant des publics curieux et intéressés,
et en particulier de publics ne fréquentant pas ou peu les salles de spectacles
et ce grâce au soutien
de la Ville de Toulouse
et du Conseil départemental de la Haute-Garonne.
Les cinq spectacles gratuits seront présentés au Local,
64, rue Alfred de Musset, à Toulouse, dans le quartier des Minimes.
à 18h, les dimanches :
4 février, 24 mars 26 mai,
20 octobre et 8 decembre 2024.