L’Orchidée, danse et musique vivantes - Présentation et note d’intention du projet 2022

Projet 2022 :
L’Orchidée, danse et musique vivantes

‘‘ Danses pour ceux qui sont là...’’

“ T E R R A v i v a n t e, (dans la flamme d’) une parenthèse!...

- Six danses, entre les lignes d’ un Dire... en éclats. ’’

1 - « Une vie sur notre planète. »

2 - « T E R R A : le tissu du vivant!... »

3 - « Reconnaître GAÏA -

Figure «de nô» de James Lovelock, scientifique géophysiologiste anglais (1919 ...) ».

4 - « Photosynthèse des sucres : un récit ! »

5 - « Senteurs d’automne - une histoire d’enchevêtrements et de champignons... »

soit : « Le jour où la vie cessera sur la Terre... »,

soit : « De l’immuable dans un monde clos

à l’illusion de pouvoir vivre dans un univers infini... »,

soit reprise de :

« Figure «de nô» de Charles Darwin, naturaliste anglais (1809 - 1882) ».

“ T E R RA v i v a n t e ,
(dans la flamme d’) une parenthèse !...
- Six danses entre les lignes d’un Dire... en éclats! ’’ ,

tel est le titre du projet que nous déploierons au fil des six spectacles différents que nous présenterons à Toulouse en 2022.

Le premier de ces six spectacles sera présenté le dimanche 20 février. Il s’intitule : « Une vie sur notre planète. ».

Il s’inspire du livre éponyme, très stimulant, du grand documentariste de la vie animale et végétale David Attenborough (né en1926...) qui très intelligemment trace une ligne de fuite vers demain et les défis et les enjeux qui nous attendent, et qu’il nous faudra bien relever ...

Le second spectacle s’intitule : « Reconnaître GAÏA - Figure “de nô’’ de James Lovelock, scientifique géophysiologiste anglais (1919 ...)».

Il s’intéresse à donner la parole à cet éminent scientifique à qui l’on doit le concept de GAÏA, l’autorégulation chimique et climatique du système Terre, l’un des grands précurseurs - dès le milieu des années 1960 - de ce qui allait devenir les sciences du système Terre. Une parole inspirée et inspirante qui s’attache à distiller une compréhension claire et étayée de comment s’opère cet équilibre autorégulé qui nous est favorable depuis ... que la vie est apparue à la surface de la Terre ... Ce spectacle sera présenté le dimanche 3 avril.

Le troisième spectacle, justement, s’intitule : « T E R R A ! . . . ».

Avec ce spectacle, il s’agira d’appréhender, à travers le flux et reflux du Dire, l’expansion des phénomènes au coeur desquels nous vivons et qui font que cette Terre est ce qu’elle est, pour nous qui y habitons!...

Ce spectacle sera présenté le dimanche 15 mai.
Le quatrième spectacle s’intitule : « Photosynthèse des sucres : un récit !... » ;

le récit d’une partie de l’incroyable et improbable “aventure’’ qui a présidé à l’apparition sur cette Terre des processus physico-chimiques qui y ont rendu possible le déploiement de la vie. Le récit, en quelque sorte, des évènements qui ont déterminé l’ouverture de ce chemin qui conduit à notre présence sur Terre aujourd’hui!...

Ce spectacle sera présenté le dimanche 5 juin.
Le cinquième spectacle s’intitule : « Senteurs d’automne - une histoire

d’enchevêtrements et de champignons... » .

Ce spectacle s’inspire du “déroulement’’ de quelques lignes de Dire rencontrées lors de la lecture du très beau livre de l’anthropologue sino- fino-américaine Anna Lowenhaupt Tsing : Le champignon de la fin du monde - Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme. (2015-2017). Il sera présenté le 16 octobre.

La trame de déploiement du dernier spectacle dont la présentation est prévue le 11 décembre, est encore à ce jour ( début 2022), en cours d’élaboration.

Deux options sont à ce jour envisagées pour le spectacle qui n’ont pas encore été départagées...

L’une des options pourrait s’intituler :

« De l’immuable dans un monde clos à l’illusion de pouvoir vivre dans un univers infini.... »

Il y serait question de la conception du monde qui était celle dominante en occident avant Galilée, et de ce que la passage “d’un monde clos à l’univers infini’’, pour reprendre la belle formule d’Alexande Koyré, a produit depuis comme transformations radicales dans notre rapport au monde, et ce, jusqu’aux conséquences écologiques actuelles qui nous obligent à questionner et à revisiter un certain nombre de notions que nous avions prises pour acquis et qui s’avèrent dans les faits plus problématiques que nous ne l’avions imaginé.

« Le jour où la vie cessera sur la Terre. » ,

A propos de ce titre pour le sixième spectacle (si c’est bien celui-ci que nous présentons ), il s’appuie sur le contenu d’un article paru sur le site du journal Le Monde le 12 avril 2021. Cet article expose les résultats d’une étude publiée par deux éminents scientifiques spécialistes du système Terre

qui indique que quand bien même l’horizon scientifiquement admis pour la fin supposée de notre planète se situe

d’ici à environ 5 milliards d’années,
lorsque la Terre se trouvera absorbée par l’implosion de l’astre solaire

en une géante rouge qui finira en une naine blanche,

il semblerait,
d’après les projections des modélisations de ces deux scientifiques, que la vie cessera sa course sur notre planète dans un délai bien inférieur, et pour une cause toute différente,
d’ici à environ 1,5 milliard d’années!...

Ce qui nous laisse bien sûr encore un peu de temps!...

... mais qui modifie considérablement la perspective globale.
En effet, évaluant l’apparition des premières formes de vie sur la Terre

comme ayant eu lieu il y a environ 3,9 milliards d’années, l’horizon d’un

“bouquet final’’ dans environ 5 milliards d’années était plus éloigné de nous dans l’avenir que l’horizon temporel même que nous avions en regardant vers le passé et les 4,6 milliards d’années depuis la formation de notre planète. Or, si la validité des projections de cette étude scientifique se confirme, il y a là un total renversement de perspective : 4,6 milliards d’années derrière nous, et plus que (mais quand même !...) 1,5 milliards d’années devant nous !... Il en résulte une appréhension de l’aventure merveilleuse de la vie sur la Terre comme ... une parenthèse ... qui durera/ aura duré environ 5,5 milliards d’années (soit de -3,9 à +1,5 milliards d’années).

De quoi voir les choses peut-être désormais un peu différemment?!...

Ce spectacle, s’il se confirme comme tel, sera présenté à Toulouse le dimanche 11 décembre 2022.

Dans l’éventualité où le lent processus de maturation et de préparation de la trame de ce sixième spectacle ne nous permettait pas qu’il parvienne à maturité dans les délais escomptés, nous envisagerions alors la reprise, en totale cohérence avec le projet d’ensemble, du spectacle :

« Figure “de nô’’ de Charles Darwin, naturaliste anglais (1809 - 1882)» ,

que nous avons présenté en mai 2021.

Il va sans dire qu’il y a un lien direct entre le sujet de l’étude mentionnée ci-dessus et le titre que nous avons choisi pour l’ensemble du projet pour l’année 2022 dont les cinq (ou six) autres spectacles que nous allons présenter sont tous liés à une réflexion et à une préoccupation vive quant à notre devenir et à celui de la diversité des différentes formes que la vie a prise sur ‘‘notre’’ planète. D’où le titre général que nous avons retenu :

“ T E R RA v i v a n t e , (dans la flamme d’) une parenthèse !... ’’

Ce projet se déploiera donc en six spectacles différents,

présentés de façon échelonnée au fil de l’année 2022.

Il mobilisera la participation d’au minimum cinq artistes différents, trois artistes par spectacle, soit, suivant les spectacles

les comédiennes : Malika Gessinn et Dominique Bru,
les musiciennes harpistes : Elise Esther et Rebecca Féron,

les musiciens : Thierry Di Filippo (multi-instrumentiste : oud, han- pan...), Philippe Gal (Steel-drum et contrebasse)...

et le danseur Roland Paulin.

Les six spectacles seront présentés dans le cadre de ‘‘Danses pour ceux qui sont là...’’, programme annuel de spectacles gratuits, qu’assumera et portera L’Orchidée, danse et musique vivantes

pour la vingt-troisième année consécutive, en cette année 2022, à l’adresse du tout-venant des publics curieux et intéressés, et en particulier de publics ne fréquentant pasou peu les salles de spectacleset ce grâce au soutien
de la Ville de Toulouse
et du Conseil départemental de la Haute-Garonne.

Pour des raisons liées au respect des mesures sanitaires dûes à la pandémie de Covid-19,ces six spectacles gratuits seront présentés

au Local,
64, rue Alfred de Musset, à Toulouse, dans le quartier des Minimes.
à 18h, les dimanches :

20 février, 3 avril, 15 mai, 5 juin, 16 octobre et 11 décembre 2022.

(Toulouse, le 5 octobre 2021 actualisé le 9 février 2022)

L’Orchidée, danse et musique vivantes - Présentation et note d’intention du projet 2022